Petit bonus tiré du panorama sur la politique : le Protectorat Galactique. La section univers s’étoffera au fur et à mesure sur le sujet. Vous n’avez ici que les informations de base.
Le Protectorat
Toutes les espèces ayant un siège au Protectorat sont dirigées par un Protecteur, ce dernier nomme des gouverneurs, à raison d’un par système de planètes. Le Protecteur de chaque espèce est élu parmi les gouverneurs, pour la qualité de son travail et son éthique exemplaire. S’il accepte, cet élu doit être digitalisé pour pouvoir exercer sa mission : diriger et protéger son peuple. Son corps est conservé et il pourra le réintégrer s’il renonce à sa fonction, ou s’il est démis de ses fonctions par le Protectorat. Un Protecteur qui perd son statut récupère son corps, mais après une longue altération de sa mémoire, pour des raisons de sécurité. Chaque Protecteur dispose d’une voix au Conseil du Protectorat.
Le Protectorat est l’institution supérieure en charge de préserver l’équilibre dans la galaxie et les intérêts de tous ses peuples (enfin surtout ceux des espèces siégeant au Conseil). Chaque Protecteur se doit de fournir des informations de régulation fiable sur son peuple. Il injecte les données dans une matrice qui est contrôlée par l’I.A centrale du Protectorat. Cette I.A supérieure a été conçue par les premiers Protecteurs des espèces. Elle porte plusieurs noms, chaque espèce lui donnant un nom différent, fonction de son histoire et de sa mythologie. Pour les Humains, elle s’appelle Gaia. L’I.A centrale analyse en permanence les données fournies par les Protecteurs sur les activités de leur peuple ainsi que les manques d’information pour mettre en lumière les sources de dysfonctionnement, exiger des éclaircissements aux espèces concernées et proposer des solutions au Conseil du Protectorat.
Le Protectorat dispose de ressources financières, militaires et scientifiques, composées des contributions équitables des différentes espèces afin de réguler leurs activités, éviter les conflits majeurs internes, les déséquilibres trop importants, mais également les menaces externes potentielles. Si un Protecteur ne fait pas appliquer les décrets du Protectorat lui-même, alors c’est toute la puissance du Protectorat qui peut être mobilisée contre son peuple.
Pour éviter les dérives, la plupart des espèces disposent, en plus des régulations du Protectorat, d’une organisation qui unifie les règles de conduite de son peuple. Les humains sont la dernière espèce à ne pas avoir de système de gouvernement central. Ils ont bien l’O.G.U, mais c’est plus un organisme qui sert à éviter que les méga corporations dépassent les bornes avant que le Protectorat n’intervienne. Le Protecteur des Humains a donc le plus grand mal à assurer ses fonctions, puisque son peuple n’est pas directement sous une seule et même bannière. Tant que les méga corporations humaines ne causent des dégâts qu’entre elles, ou de manière modérée, le Protectorat n’intervient pas. Celui-ci n’agit qu’en cas de danger réel sur l’économie galactique, ou sur des conflits entre espèces.
Le Protectorat fixe les équivalences des biens et services pour que toutes les espèces puissent commercer ensemble dans un cadre contrôlé, empêchant les dérives spéculatives dangereuses et les conflits d’intérêts locaux. C’est le Protectorat qui gère le système du Crédit, la monnaie unique dans la galaxie. Toute tentative de constitution d’un monopole galactique représente une menace pour l’équilibre des espèces. Dans ce cas, le Protectorat décide soit de le démanteler, soit de le détruire. En dehors de l’influence du Protectorat, il y a bien sûr des planètes sous des dictats brutaux indépendants, mais elles sont toutes dans des secteurs éloignés, sur la bordure de la galaxie, où il ne fait clairement pas bon vivre ; et où il faut de toute façon beaucoup de temps pour se rendre.